Rentiers de l'aide sociale
L'immobilier et la fracture sociale
On a coutume de parler dans les journaux de la fracture sociale en évoquant les sans-abris et les logements vides que les vilains capitalistes gardent jalousement pour eux. On parle beaucoup plus rarement de la fracture immobilière qui touche notre pays.
A l'instar de l'impôt sur le revenu où seulement un français sur deux est redevable; l'immobilier se divise en deux catégories :
- ceux qui paient un loyer ou un emprunt pour se loger
- ceux qui vivent dans des logements sociaux ou reçoivent l'APL
Le dispositif récent obligeant les communes dites "riches" à fournir des logements pour les populations à faibles revenus, a renforcé cette division.
Ainsi, un cadre de 35 ans, avec 2 enfants devra s'acquitter de l'impôt sur le revenu mais aussi payer son loyer ou emprunter pour se loger. Ce même cadre pourra difficilement se loger dans un 4 pièces, car net d'impôts son salaire ne lui permettra guère mieux qu'un 3 pièces.
Quelque mètres plus loin, un père de famille de 4 enfants, bénéficiaire de l'arsenal d'aides sociales se verra proposer un logement de standing de 4 pièces, mais avec un loyer payé par l'état.
Dans la même commune, l'un travaille, l'autre pas. L'un paie des impôts, l'autre pas. L'un paie la cantine, les cartes scolaires, les vêtements pour ses enfants; l'autre pas.
Ce qu'il y a de rebutant dans ce constat, ce n'est pas que l'on aide quelqu'un qui n'en a pas les moyens. Temporairement, tout être humain doit être aidé lorsqu'il en a besoin. Non, ce qu'il y a de rebutant, c'est que ce système génère des "rentiers" de l'aide sociale et qu'il en attire de nouveaux tous les jours.
La fracture de l'immobilier existe, il suffit de regarder autour de soi pour comprendre qu'il y a une économie à 2 vitesses. D'un coté ceux qui travaillent et paient des impôts. De l'autre, ceux qui bénéficient d'un système généreux mais absurde, car au bout du compte le travail n'est plus reconnu comme valeur morale.
On a coutume de parler dans les journaux de la fracture sociale en évoquant les sans-abris et les logements vides que les vilains capitalistes gardent jalousement pour eux. On parle beaucoup plus rarement de la fracture immobilière qui touche notre pays.
A l'instar de l'impôt sur le revenu où seulement un français sur deux est redevable; l'immobilier se divise en deux catégories :
- ceux qui paient un loyer ou un emprunt pour se loger
- ceux qui vivent dans des logements sociaux ou reçoivent l'APL
Le dispositif récent obligeant les communes dites "riches" à fournir des logements pour les populations à faibles revenus, a renforcé cette division.
Ainsi, un cadre de 35 ans, avec 2 enfants devra s'acquitter de l'impôt sur le revenu mais aussi payer son loyer ou emprunter pour se loger. Ce même cadre pourra difficilement se loger dans un 4 pièces, car net d'impôts son salaire ne lui permettra guère mieux qu'un 3 pièces.
Quelque mètres plus loin, un père de famille de 4 enfants, bénéficiaire de l'arsenal d'aides sociales se verra proposer un logement de standing de 4 pièces, mais avec un loyer payé par l'état.
Dans la même commune, l'un travaille, l'autre pas. L'un paie des impôts, l'autre pas. L'un paie la cantine, les cartes scolaires, les vêtements pour ses enfants; l'autre pas.
Ce qu'il y a de rebutant dans ce constat, ce n'est pas que l'on aide quelqu'un qui n'en a pas les moyens. Temporairement, tout être humain doit être aidé lorsqu'il en a besoin. Non, ce qu'il y a de rebutant, c'est que ce système génère des "rentiers" de l'aide sociale et qu'il en attire de nouveaux tous les jours.
La fracture de l'immobilier existe, il suffit de regarder autour de soi pour comprendre qu'il y a une économie à 2 vitesses. D'un coté ceux qui travaillent et paient des impôts. De l'autre, ceux qui bénéficient d'un système généreux mais absurde, car au bout du compte le travail n'est plus reconnu comme valeur morale.